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Destruction d’une exposition LGBT en Martinique

Destruction d'une exposition LGBT en Martinique
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Destruction d’une exposition LGBT en Martinique : une attaque dénoncée

Vandalisme et tags homophobes sur une exposition à Fort-de-France

À Fort-de-France, une exposition de photos réalisée par des artistes LGBT a été saccagée et recouverte de graffitis homophobes. L’incident a été confirmé le lundi 7 octobre par le maire de la ville, Didier Laguerre, qui a fermement condamné cet acte de vandalisme qualifié d’« intolérable ». L’exposition, intitulée Lanmou Nou, était installée devant le centre culturel Camille-Darsières.

Réactions des autorités et des organisateurs

Dans un communiqué publié par la mairie, Didier Laguerre a exprimé sa profonde indignation face à la destruction des œuvres, tout en soulignant la présence de « messages homophobes et xénophobes » affichés sur les clichés. Ces photographies avaient été exposées dans le cadre d’une initiative visant à promouvoir la tolérance envers la communauté LGBT dans la région.

La photographe Adeline Rapon, organisatrice et curatrice de l’exposition, s’est dite profondément attristée pour les artistes impliqués. Cependant, elle a ajouté que cet incident la motive à poursuivre son travail en Martinique, malgré l’opposition rencontrée.

Une exposition emblématique visée

L’exposition Lanmou Nou, organisée par l’association Kap Caraïbe, défenseure des droits des personnes LGBT, avait été inaugurée le 23 septembre. Il s’agissait de la première exposition de ce type à se tenir sur la voie publique en Martinique. Neuf clichés d’artistes originaires de Martinique, de Guadeloupe et de la diaspora antillaise en France métropolitaine étaient présentés.

L’attaque contre les œuvres a eu lieu le 3 octobre, en marge d’une manifestation devant la cour d’appel de Fort-de-France. Kap Caraïbe a qualifié cet acte de « véritable attaque contre les efforts de promotion de la tolérance », dénonçant un « climat de haine » qui ne devrait pas exister dans la société martiniquaise.

Dépôt de plaintes

Suite à ces événements, deux plaintes ont été déposées, l’une par le directeur de Kap Caraïbe et l’autre par l’avocate de l’association. L’exposition, qui devait initialement se terminer le lundi 7 octobre, avait pour objectif de sensibiliser le public à la diversité des expressions amoureuses au sein de la communauté LGBT.

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