Festival de la Cité 2025
Du 2 au 7 juillet 2025, le Festival de la Cité transforme les ruelles de Lausanne en scène ouverte à la création queer, radicale et festive. Entre théâtre, musique, performances engagées et afters enflammés, cette édition promet une semaine de poésie collective, de corps en mouvement et de célébration inclusive.
Une tradition vivante et subversive au cœur de Lausanne
Le Festival de la Cité revient en force cet été dans les ruelles historiques d’Édimbourg genevois : depuis 1972, les escaliers de la vieille ville se transforment en scène vivante, entre performances radicales, textes scandés, pièces poignantes, DJ sets en fusion et raves militantes. Gratuit, vibrant, queer à cœur ouvert – c’est un bain collectif de rage douce, de paillettes moites et de subversion festive.
Corps sensibles, théâtre puissant
La programmation scène vivante mise cette année sur des propositions hybrides, intenses, proches de ruptures collectives et d’expressions poétiques partagées.
Armour – Arno Ferrera & Gilles Polet
Trois interprètes cis-d’hommes se livrent à une chorégraphie acrobatique pleine de tendresse virile. Ils se portent, se renversent, se soutiennent, loin des clichés masculins, avec la délicatesse d’un câlin essentiel et consenti.
Medieval Crack – Collectif Foulles & Clovis Maillet
Une plongée érudite et pailletée dans le Moyen Âge : oubliez les chevaliers macho ; ici, on découvre des fêtes queer dans les monastères. Le duo revisite cette époque avec humour et brillance mentale.
Insuline – Lou Lepori
Performance viscérale sur le diabète, la mémoire queer, la violence intime : un spectacle lourd en thèmes mais lumineux dans son exécution. Une texture émotionnelle à la croisée de PJ Harvey et Virginie Despentes, portée par un piano et un cri habité.
Sonorités rebelles : de la cold wave au reggaeton politique
Prévoyez de danser sur un mix de poésie mélancolique et de rage collective.
- Laurène Marx – Le soleil se lève aussi pour les cassos
Prière punk pour queers précaires. Sur fond de cold wave et new wave, Laurène monte sur scène avec les collectifs Rok & Dudu pour un slam sonore militant. - FIAH MIAU
Mix explosif entre reggaeton, techno, eurodance, Latin Core : chaque morceau est une gifle dansante, un appel à la révolution en crop-top. - talu
Belge hybride, entre ASMR érotique, cloud rap et pop mélancolique ; une voix autotunée qui évoque des amours étranges, le burn-out social et un spleen queer.
Festival de la Cité 2025 : afters électrisants et nuits radicales à Tridel
Rave, sueur et radicalité politique dans une ancienne usine devenue sauna rave : là où les corps sont des armes et les BPM du soulèvement.
- Yajaira La Beyaca & Genosidra : reggaeton mutant, performances incandescentes et déhanchés subversifs.
- rEmPiT g0dDe$$ : techno-futuriste entre rythmes sud‑asiatiques, basses abyssales, féminisme cyberpunk.
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Pause mystique, jazz ambient queer
Envie de flotter ? Ces propositions invitent à l’introspection partagée, en harmonie avec la cathédrale historique.
- Cole Pulice : jazz ambient queer entre saxophone, nappes de synthés, un moment à la fois intime et collectif – comme pleurer dans un bain de mousse, à plusieurs.
- Tony Njoku : compositions exploratoires, falsetto fragile, textures électroniques et héritage afro-diasporique pour pointer vers de nouveaux possibles hors du classicisme blanc.
Une semaine de chaos poétique
Le Festival de la Cité 2025 n’est pas juste un festival : c’est un espace-temps de partage, d’émotion, de politisation festive. Dans un contexte politique tendu, ses performances et nuits militantes deviennent autant de rituels collectifs d’exorcisme et de libération.
✅ Festival de la Cité 2025 En résumé
- Gratuit & accessible : tout est ouvert, mélangeant publics et corps.
- Queer & inclusif : les regards, identités et genres s’y croisent sans filtre.
- Électrique & intime : de l’urgence dans la nuit, de la douceur dans le jour.
Allez-y les yeux fermés (ou grands ouverts) : laissez-vous porter par la vibes, la rage, la poésie – dans les vieilles pierres, sous les néons.