La Turquie durcit sa politique envers les personnes LGBT : une loi en préparation pour 2025
Vers une marginalisation accrue des minorités sexuelles
La situation des personnes LGBT en Turquie se détériore de manière préoccupante. Sous le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, les atteintes à leurs droits se multiplient. Alors que le président a proclamé 2025 « année de la famille », une nouvelle législation est en cours d’élaboration. Celle-ci vise à restreindre considérablement les activités des associations LGBT, et pourrait aller jusqu’à interdire leur simple mention dans l’espace public. Ce projet de loi suscite de vives inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains, car il menace directement la liberté d’orientation sexuelle dans le pays. Le climat répressif devient de plus en plus étouffant, comme en témoigne un reportage réalisé à Ankara par la journaliste Anne Andlauer.
Les contrastes au sein de l’Union européenne
Dans l’Union européenne, les droits des personnes LGBT bénéficient d’un cadre juridique protecteur depuis plusieurs années. Toutefois, cette sécurité n’est pas homogène. Certains pays, notamment en Europe centrale ou encore l’Italie, connaissent un recul de ces droits, bien que ces dynamiques varient en intensité. Pierre Benazet, depuis Bruxelles, décrypte les tensions actuelles au sein de l’UE, où les législations nationales peuvent parfois entrer en contradiction avec les principes européens fondamentaux en matière de non-discrimination.
Une touche musicale entre cultures
Pour accompagner ces réflexions, Vincent Théval propose un choix musical symbolique : « Çiçek Açiyor » interprété par Derya Yıldırım en collaboration avec Grup Şimşek, un groupe mêlant influences belges et turques. Cette chanson illustre à sa manière le lien culturel entre les deux pays dans un contexte politique tendu.
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Le loup au cœur des débats en Autriche : entre protection de la nature et sécurité rurale
Une expansion qui inquiète
Le loup, ou Canis Lupus, fait un retour remarqué sur le continent européen. Actuellement présent dans 23 pays de l’Union européenne, il a vu son territoire s’étendre de plus de 25 % en une décennie. En Autriche, cette croissance suscite des inquiétudes, notamment dans les régions rurales, où les autorités locales ont autorisé des abattages pour protéger les troupeaux et les habitants. Ces mesures entrent cependant en conflit avec les réglementations européennes sur la préservation des espèces protégées.
Une réponse scientifique à un enjeu complexe
Pour mieux cerner le comportement du loup et les conséquences de son retour, un centre de recherche de renom, installé en Basse-Autriche, mène des études approfondies sur plusieurs meutes. Ce centre unique en son genre permet d’approfondir la connaissance de cet animal souvent craint, tout en alimentant le débat sur les politiques de cohabitation entre l’humain et la faune sauvage. Céline Beal s’est rendue sur place pour recueillir témoignages et analyses.