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Condamnation Papacito Homophobie : une amende de 5 000 euros

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Condamnation Papacito homophobie : une amende de 5 000 euros

Sanction financière et répercussions légales pour le vidéaste

Le vidéaste connu sous le pseudonyme de Papacito, de son vrai nom Ugo Jil-Gimenez, a été condamné à payer une amende de 5 000 euros pour avoir tenu des propos homophobes et incité à la violence. Cette décision a été prise par le tribunal correctionnel de Paris le vendredi 26 avril. De plus, il est contraint de verser 4 000 euros de dommages et intérêts à Christian Eurgal, maire de Montjoi, une petite commune du Tarn-et-Garonne comptant moins de 200 résidents.

Détails de l’affaire et autres indemnisations

Le contentieux portait sur deux vidéos diffusées en novembre 2022 et mai 2023, où Papacito intervenait dans un conflit local concernant un droit de passage. Le tribunal a examiné attentivement ces vidéos le 28 février, résultant en la condamnation pour la seconde vidéo mais pas la première. Papacito doit également indemniser trois associations de lutte contre l’homophobie à hauteur de 1 000 euros chacune, suite à leur constitution en partie civile reconnue par la justice.

Contenu des vidéos et réactions du tribunal

Dans la vidéo incriminée, Papacito a utilisé des termes extrêmement offensants pour critiquer un arrêté municipal, qualifiant les homosexuels de « déviants » méritant la mort. Ces propos ont été interprétés par le tribunal comme une incitation claire à la violence envers le maire. Le jugement a souligné l’indifférence de Papacito quant aux conséquences de ses paroles sur des individus susceptibles d’être influencés.

Conséquences et défense

Ce dossier a mis en évidence l’impact des déclarations de Papacito, notamment en contribuant à l’hostilité rencontrée par le maire, qui a fait l’objet de menaces de mort. Lors de son procès, Papacito a plaidé pour une approche humoristique et exagérée, rejetant les critiques sur la forme de ses propos plutôt que sur le fond. Son avocat, Me Martial Groslambert, juge la décision du tribunal « mesurée » et envisage la possibilité de faire appel après consultation avec son client.

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