Meilleurs films d’horreur LGBT
Le cinéma d’horreur a toujours été étroitement lié aux récits queer, avant même que les restrictions du Hays Code ne tentent d’effacer l’homosexualité du grand écran hollywoodien. Le réalisateur pionnier James Whale, un homme ouvertement gay, a jeté les bases du cinéma de genre américain avec des classiques comme Frankenstein et The Invisible Man, créant l’horreur à sa propre image et obtenant un succès commercial remarquable, même si certains cherchaient à éliminer l’homosexualité du récit hollywoodien.
Au cours du siècle dernier, alors que l’Amérique devenait une puissance du cinéma d’horreur, le genre est devenu un sanctuaire pour ceux qui sont en marge, les marginalisés, ceux jugés monstrueux par les arbitres moraux autoproclamés, trouvant une parenté avec les « méchants » dans des contes comme celui de Dracula. Fille. Parfois, des personnages queer sont devenus des héros, comme Theo dans The Haunting, mais ce n’est qu’à la fin du Hays Code, à la fin des années 1960, que la sexualité non hétéronormative a commencé à être plus ouvertement représentée (mais pas toujours de manière positive, comme on le voit dans les films de vampires lesbiens des années 1970).
Les années 1980 ont vu l’influence de la majorité morale se heurter à la crise du sida, conduisant à une montée d’horreurs élégantes et sexualisées comme The Hunger et Hellraiser. L’aube du nouveau millénaire a apporté avec elle l’essor du cinéma indépendant et du mouvement New Queer Cinema, avec des films comme May et Ginger Snaps offrant une nouvelle vision du genre, s’éloignant des slashers traditionnels raffinés de l’époque.
Explorer les profondeurs de l’horreur : un regard complet sur les films d’horreur LGBTQ emblématiques
Le domaine du cinéma d’horreur a toujours captivé le public par sa capacité à plonger dans les recoins les plus sombres de la psyché humaine, en présentant des histoires à la fois terrifiantes et fascinantes. Cet article propose une exploration approfondie de certains des films d’horreur les plus emblématiques, allant de l’ère classique des années 1930 aux approches innovantes du 21e siècle.
Dracula’s Daughter : Une suite gothique
« Dracula’s Daughter », une suite du légendaire « Dracula », se démarque comme une continuation unique du mythe de l’horreur universel. Réalisé par Lambert Hillyer, le film met en vedette Gloria Holden dans le rôle principal, apportant une présence envoûtante et éthérée qui le distingue de son prédécesseur. Malgré les critiques sur son scénario bavard et son atmosphère douce, le film étend l’héritage de Dracula dans une direction fascinante, explorant les thèmes de l’identité et du surnaturel.
The Haunting (1963) : Un mélange psychologique et surnaturel
Réalisé par Robert Wise, « The Haunting » est un chef-d’œuvre qui entremêle des éléments psychologiques et surnaturels. Ce film, avec Julie Harris et Claire Bloom, se déroule dans la sinistre Hill House. Son approche effrayante de l’étude des personnages, combinée à une cinématographie innovante, crée une atmosphère de suspense implacable, ce qui en fait une œuvre phare du genre de l’horreur.
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Night Warning (1981) : Un thriller tendu et obsessionnel
« Night Warning », réalisé par William Asher, est un thriller captivant qui aborde les thèmes de l’obsession et du meurtre. Mettant en vedette Susan Tyrrell et Jimmy McNichol, le film présente le récit troublant de la nature contrôlante d’une femme sur son neveu, un joueur de basket-ball du lycée. Ce film se distingue par sa narration intense et sa profondeur psychologique.
The Hunger (1983) : Un conte de vampire élégant
« The Hunger » de Tony Scott, avec Catherine Deneuve, David Bowie et Susan Sarandon, est un thriller de vampire visuellement époustouflant. Bien que critiqué pour son approche privilégiant le style plutôt que le fond, le film est célébré pour son approche unique de l’histoire des vampires, de l’érotisme et de son exploration de thèmes comme l’immortalité et le désir.
The Haunting of Hamilton High (1987) : Une histoire de vengeance surnaturelle
« The Haunting of Hamilton High » de Bruce Pittman apporte une touche surnaturelle au récit de vengeance. Le film tourne autour de l’esprit vengeur de l’adolescente promiscuité Mary Lou Maloney, interprétée par Lisa Schrage. Il combine des éléments du surnaturel avec le décor du lycée, offrant une vision unique du genre de l’horreur.
Sleepaway Camp 2 : Unhappy Campers (1988) : Une suite d’horreur campy
« Sleepaway Camp 2: Unhappy Campers » de Michael A. Simpson est une suite qui mélange l’horreur et l’humour noir. Avec Pamela Springsteen, le film suit Angela Baker, une transsexuelle psychotique, qui devient conseillère dans un camp d’été. Ce film est connu pour son ton campy et sa subversion des tropes typiques du slasher.
Hellraiser (1987) : Une histoire sombre et tordue
« Hellraiser » de Clive Barker est un film révolutionnaire dans le genre de l’horreur. Il introduit un nouveau niveau de fantasy gore et sombre, centré autour du personnage de Frank, qui ouvre un portail vers l’enfer. Le film est loué pour son originalité, ses images troublantes et l’introduction du personnage emblématique Pinhead.
The Rage : Carrie 2 (1999) : Un drame surnaturel pour adolescents
« The Rage : Carrie 2 » de Katt Shea revisite l’univers de « Carrie » de Stephen King. Le film se concentre sur Rachel Lang, interprétée par Emily Bergl, qui découvre ses pouvoirs télékinésiques après un événement tragique. Bien qu’il tente d’imiter l’arc de l’histoire originale, il est souvent critiqué pour ne rien ajouter de nouveau au genre.
Ginger Snaps (2000) : Un film de loup-garou unique
« Ginger Snaps », réalisé par John Fawcett, se démarque dans le sous-genre des loups-garous. Il raconte l’histoire de deux sœurs, Ginger et Brigitte, interprétées par Katharine Isabelle et Emily Perkins, qui doivent faire face à la transformation de Ginger en loup-garou. Le film est salué pour son casting féminin fort, sa satire mordante de la vie des adolescentes et sa nouvelle vision de la mythologie du loup-garou.
May (2002) : Un film slasher distinctif
« May » de Lucky McKee est un film slasher au-dessus de la moyenne avec un protagoniste unique. Angela Bettis incarne May, une jeune femme aux prises avec une maladresse sociale et un passé traumatisant. Le film est connu pour son récit axé sur les personnages et son mélange d’horreur et de drame psychologique.
Seed of Chucky (2004) : Un mélange d’horreur et de comédie
« Seed of Chucky » de Don Mancini apporte une touche comique à la franchise Chucky. Cet épisode se concentre sur l’enfant de Chucky, Glen, exprimé par Billy Boyd, et sur le retour de Jennifer Tilly. Le film est reconnu pour embrasser l’absurdité de la franchise, bien qu’il ait été critiqué pour son manque d’humour ou de divertissement véritable.
The Covenant (2006) : Un drame surnaturel pour adolescents
« The Covenant » de Renny Harlin combine des éléments de drame pour adolescents avec des thèmes surnaturels. Se déroulant au XVIIe siècle, il suit l’histoire de cinq familles dotées de pouvoirs surnaturels. Malgré son casting attrayant et ses éléments surnaturels, le film est souvent critiqué pour son jeu d’acteur en bois et son manque de suspense.
Let the Right One In (2008) : Une histoire de vampire rafraîchissante
« Let the Right One In » de Tomas Alfredson est un film suédois qui revigore le genre vampire. L’histoire tourne autour de la relation entre un garçon victime d’intimidation, Oskar, et son mystérieux voisin, Eli, qui se trouve être un vampire. Le film est loué pour son atmosphère envoûtante, sa narration intelligente et le traitement délicat de ses thèmes.
Otto ; ou Up with Dead People (2008) : Un film de zombies provocateur
«Otto;» de Bruce La Bruce; or Up with Dead People » est une entrée unique dans le genre zombie. Le film suit un zombie gay qui se retrouve impliqué dans un film d’horreur. Il est connu pour son contenu provocateur et son style expérimental, bien qu’il ait été critiqué pour ne pas avoir pleinement exploité son potentiel.
Jennifer’s Body (2009) : Une comédie d’horreur avec un twist
Réalisé par Karyn Kusama, « Jennifer’s Body » met en vedette Megan Fox dans le rôle d’une pom-pom girl de lycée qui devient possédée par un démon. Le film est connu pour ses dialogues intelligents et son approche unique du genre de la comédie d’horreur, bien qu’il ait du mal à respecter systématiquement son principe.
All Cheerleaders Die (2013) : Une comédie d’horreur subversive
« All Cheerleaders Die », co-réalisé par Lucky McKee et Chris Sivertson, vise à renverser les tropes d’horreur typiques. L’histoire suit un groupe de pom-pom girls cherchant à se venger du capitaine de l’équipe de football. Malgré ses ambitions, le film est souvent critiqué pour tomber dans les mêmes clichés dont il tente de se moquer.
L’Inconnu du Lac (2013) : Un thriller sombre et érotique
« L’Étranger du lac » d’Alain Guiraudie est un film français qui allie érotisme et narration sombre. L’histoire est centrée sur Franck, qui tombe amoureux d’un homme dangereux qu’il rencontre sur un lieu de drague. Le film est célébré pour son humour noir et intelligent et son drame qui suscite la réflexion.
Lyle (2014) : Une horreur psychologique
« Lyle » de Stewart Thorndike présente une histoire d’horreur psychologique centrée sur le chagrin d’une mère. Mettant en vedette Gaby Hoffmann, le film explore les thèmes de la paranoïa et de l’instinct maternel d’une manière obsédante et efficace.
Raw (2016) : Un film d’horreur profondément symbolique
« Raw » de Julia Ducournau est un film d’horreur franco-belge qui se démarque par son contenu viscéral et provocateur. L’histoire suit un étudiant vétérinaire végétarien qui développe une envie de chair. Le film est connu pour sa violence sinistre, sa sexualité et son symbolisme profond.
Blue My Mind (2017) : Un drame d’horreur sur le passage à l’âge adulte
«Blue My Mind» de Lisa Brühlmann est un film suisse qui explore la transformation d’une adolescente d’une manière unique et troublante. Le film est loué pour ses performances solides et sa capacité à transcender les moments maladroits avec ses personnages pleinement réalisés.
Rift (2017) : Une romance gay obsédante
« Rift » d’Erlingur Thoroddsen est un film islandais qui combine des éléments d’horreur avec une romance gay. L’histoire tourne autour de deux hommes hantés par leur relation passée. Le film est connu pour sa tension atmosphérique et sa profondeur émotionnelle.
Thelma (2017) : Un thriller surnaturel avec un twist
« Thelma » de Joachim Trier est un film norvégien qui propose une nouvelle vision du genre du thriller surnaturel. L’histoire suit une étudiante qui découvre qu’elle possède des pouvoirs effrayants. Le film est célébré pour ses rebondissements de genre inattendus et sa narration qui suscite la réflexion.
What Keeps You Alive (2018) : Un thriller de survie tendu
« What Keeps You Alive » de Colin Minihan présente un thriller de survie à la fois intelligent et élégant. Le film tourne autour de la célébration d’un anniversaire de couple qui prend une tournure sombre. Il est loué pour son récit bien joué et captivant.
The Wild Boys (2017) : Une aventure visuellement saisissante
« Les Garçons Sauvages » de Bertrand Mandico est un film français connu pour son style ambitieux et visuellement distinctif. L’histoire, qui se déroule au début du 20e siècle, suit cinq enfants qui commettent un crime sauvage. Le film impressionne par l’ampleur de ses ambitions et sa réalisation triomphale.
Good Manners (2017) : Un regard unique sur les relations féminines
« Good Manners » de Juliana Rojas et Marco Dutra est un film brésilien qui jongle avec des changements de tons disparates tout en explorant les relations féminines. Le film est connu pour son approche intelligente et sensible de ses thèmes.
Suspiria (2018) : Un remake audacieux et conflictuel
« Suspiria » de Luca Guadagnino, remake du classique de 1977, est un film qui ose la différence. Mettant en vedette Dakota Johnson et Tilda Swinton, le film est connu pour ses thèmes enivrants, sa vigueur criarde et son approche conflictuelle.
Climax (2018) : Une horreur dansante techniquement brillante
« Climax » de Gaspar Noé est un film français qui se distingue par son génie technique et ses visuels distinctifs. L’histoire suit la répétition d’une troupe de danse qui sombre dans le chaos. Le film est célébré pour sa nature stimulante et enrichissante.
Knife + Heart (2018) : Une expérience cinématographique inspirée par Giallo
Réalisé par Yann Gonzalez, « Couteau + Cœur » est un film qui se distingue par sa narration audacieuse et son exécution stylée . Se déroulant à Paris en 1979, le film suit Anne, une productrice de porno gay, qui se retrouve entraînée dans une situation mystérieuse et dangereuse. Avec Vanessa Paradis, Nicolas Maury, Kate Moran et Jonathan Genet, le film est un hommage au genre italien Giallo. Il combine des éléments d’horreur, de mystère et d’érotisme, créant une expérience unique et visuellement saisissante. La capacité du film à traiter des thèmes complexes avec une touche élégante est remarquable, ce qui en fait un incontournable pour les fans du genre.
BIT (2019) : Une nouvelle approche de l’histoire des vampires
« BIT » est un ajout rafraîchissant au genre vampire, réalisé par Brad Michael Elmore. Le film présente une adolescente transgenre qui rencontre un groupe de vampires féministes queer. Avec Nicole Maines, MC Gainey, Diana Hopper et James Paxton, « BIT » offre une touche moderne aux contes de vampires avec son approche inclusive et progressive. L’exploration de l’identité, de l’autonomisation et de la survie dans le cadre narratif des vampires en fait un film important dans le cinéma d’horreur contemporain.
La Perfection (2018) : Un thriller musical sinistre
Réalisé par Richard Shepard, « The Perfection » est un film qui allie l’élégance de la musique à la noirceur de l’horreur psychologique. Avec Allison Williams et Logan Browning, le film tourne autour d’un prodige musical troublé et d’un nouvel élève vedette qui se lancent dans un voyage inquiétant. Le film est connu pour ses rebondissements inattendus et son esprit vif , ce qui en fait une montre captivante. Les performances de Williams et Browning sont particulièrement convaincantes, ajoutant de la profondeur à ce thriller tordu.
Freaky (2020) : Une comédie d’horreur qui change les genres
« Freaky » de Christopher Landon offre un mélange unique d’horreur slasher et de comédie avec une touche de genre. Le film suit Millie Kessler, interprétée par Kathryn Newton, une lycéenne qui échange son corps avec un tueur en série dérangé, interprété par Vince Vaughn. « Freaky » est célèbre pour son scénario intelligent , ses performances engageantes et ses pitreries de mélange de genres . C’est un film qui provoque à la fois des frayeurs et des rires, ce qui en fait un incontournable dans le genre de la comédie d’horreur.
Titane (2021) : Une vision provocatrice et originale
« Titane » de Julia Ducournau est un film qui repousse les limites de la narration conventionnelle. Ce thriller français est connu pour sa narration provocante et son originalité . L’histoire tourne autour d’une femme avec une plaque de titane dans la tête et de son voyage bizarre, mêlant des éléments d’horreur corporelle et de profondeur émotionnelle. Avec Agathe Rousselle et Vincent Lindon, « Titane » témoigne de la vision unique de Ducournau et constitue un incontournable pour ceux qui recherchent une expérience cinématographique vraiment différente.
Fear Street Part Three : 1666 (2021) : une conclusion triomphale pour la série Slasher
Le dernier volet de la trilogie « Fear Street », réalisé par Leigh Janiak, « Fear Street Part Three : 1666 » conclut la série sur une bonne note. Le film ramène le public aux origines de la malédiction de Sarah Fier, reliant les événements des films précédents. Avec un casting comprenant Kiana Madeira, Ashley Zukerman, Gillian Jacobs et Olivia Welch, le film constitue une conclusion satisfaisante pour