Aller au contenu
Accueil » Les femmes trans bannies de toutes les compétitions féminines internationales

Les femmes trans bannies de toutes les compétitions féminines internationales

Les femmes trans bannies de toutes les compétitions féminines internationales
Rate this post

Les femmes trans bannies de toutes les compétitions féminines internationales

L’Union cycliste internationale annonce ce vendredi 14 juillet que les athlètes trans ne pourront plus que courir avec les hommes. Une décision qui viserait à «protéger la catégorie féminine et assurer l’égalité des chances».

Le vendredi quatorzième jour de juillet, une proclamation de l’Union cycliste internationale (UCI) établit l’interdiction pour les femmes transgenres, ayant réalisé leur transition après la puberté, de participer à des confrontations internationales. L’édit entrera en vigueur le dix-septième jour de juillet.

Cette décision fut validée au cours d’un rassemblement qui s’est déroulé la semaine antérieure, comme l’UCI le précise dans une déclaration officielle. Elle a été conclue à l’issue d’un colloque.

«au cours duquel des athlètes transgenres et cisgenres, experts des domaines scientifiques, juridiques et des droits de l’homme, et institutions sportives, ont pu présenter leurs positions respectives».

drapeau trans

Dorénavant, il est exclu pour une femme transgenre de concourir parmi le contingent féminin. Toutefois, l’UCI détaille que la classe « hommes » sera requalifiée en « hommes / ouvert », permettant à « tout compétiteur ne satisfaisant pas aux critères de participation aux joutes féminines » d’y être accepté. En d’autres mots, des femmes ayant réalisé leur transition sont invitées à rivaliser avec… des hommes.

«Protéger la catégorie féminine»

L’UCI motive sa résolution par l’incapacité des « connaissances scientifiques » à « confirmer » qu’un individu sous traitement hormonal depuis au moins deux ans a totalement « neutralisé les avantages de la testostérone pendant la puberté masculine ». L’organisme souligne également « les facteurs biomécaniques » susceptibles de favoriser les femmes transgenres, comme « la forme et l’agencement des os ». « Le comité directeur de l’UCI a déduit […] qu’il était impératif d’adopter cette mesure pour sauvegarder la catégorie féminine et garantir l’équité des chances. »

Toutefois, l’UCI se réserve la possibilité de modifier les règles « en fonction de l’évolution des connaissances scientifiques ». Jusqu’à présent, l’UCI autorisait les femmes transgenres ayant vécu une puberté masculine à participer aux compétitions féminines si leur taux de testostérone – hormone mâle produite en quantités supérieures chez les hommes que chez les femmes – était diminué à 2,5 nanomoles par litre au cours des deux années précédentes.

À la fin de l’année 2021, le Comité international olympique (CIO) a abandonné l’idée d’établir des directives uniformes pour tous les sports, laissant la responsabilité aux diverses fédérations internationales. En mars dernier, la Fédération internationale d’athlétisme a pris une décision analogue à celle de l’UCI, invoquant les mêmes arguments : « Le Conseil de World Athletics a pris des dispositions précises pour protéger la catégorie féminine de notre sport », expliquait le président de la fédération.

Toutes les dernières nouvelles et mises à jour en direct

  • JO de Paris 2024 : Grindr désactive la géolocalisation des athlètes dans le village olympique

    JO de Paris 2024 : Grindr désactive la géolocalisation des athlètes dans le village olympique

    JO Paris 2024 Grindr désactive géolocalisation JO de Paris 2024 : Grindr désactive la géolocalisation des athlètes dans le village olympique Protection de la vie privée des athlètes Grindr, l’application de rencontre LGBTQIA+, a décidé de désactiver la fonctionnalité de géolocalisation pour les athlètes présents dans le village olympique des Jeux de Paris 2024. Cette…


  • Droits des personnes LGBT+ en Afrique : un recul inquiétant

    Droits des personnes LGBT+ en Afrique : un recul inquiétant

    Droits des personnes LGBT+ en Afrique : un recul inquiétant Seuls 22 pays africains sans criminalisation des relations homosexuelles En Afrique, les droits des personnes LGBT+ connaissent un recul marqué. Sur les 54 pays du continent, seuls 22 ne criminalisent pas les relations entre personnes du même sexe, un chiffre qui pourrait encore diminuer dans…


  • La montée de la xénophobie et de l’homophobie chez les jeunes en Suisse

    La montée de la xénophobie et de l’homophobie chez les jeunes en Suisse

    La montée de la xénophobie et de l’homophobie chez les jeunes en Suisse Une radicalisation inquiétante Les jeunes de 15 à 25 ans affichent des attitudes de plus en plus xénophobes, homophobes, islamophobes et antisémites, particulièrement chez les garçons. Ce constat ressort d’un sondage mené par l’Université des sciences appliquées de Zurich et l’Université de…


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *