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Les dirigeants religieux du Ghana défendent leur projet de loi anti-LGBTQI+ face aux pressions internationales

Les dirigeants religieux du Ghana défendent leur projet de loi anti-LGBTQI+ face aux pressions internationales
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Les dirigeants religieux du Ghana défendent leur projet de loi anti-LGBTQI+ face aux pressions internationales

Face aux menaces de retrait d’investissements étrangers en raison d’un projet de loi anti-LGBTQI+, les dirigeants religieux du Ghana, y compris les évêques catholiques, ont pris une position ferme. Dans une déclaration conjointe datée du 24 août, les membres de trois conseils œcuméniques chrétiens du Ghana, à savoir le Ghana Pentecostal and Charismatic Council (GPCC), le Christian Council of Ghana (CCG) et la Ghana Catholic Bishops Conference (GCBC), ont exhorté les pays occidentaux à respecter la souveraineté et les valeurs culturelles du Ghana. Ils ont souligné que bien que le Ghana soit une nation tolérante et accueillante, cette tolérance a ses limites.

La réaction des dirigeants religieux est survenue après les commentaires de l’ambassadrice des États-Unis au Ghana, qui a mis en garde contre l’adoption de ce qu’elle considère comme un projet de loi draconien. Elle a suggéré que cela pourrait être en contradiction avec la nature « accueillante et tolérante » du Ghana. Le projet de loi, intitulé « Proper Human Sexual Rights and Ghanaian Family Values », propose des peines de prison pouvant aller jusqu’à 10 ans pour ceux qui promeuvent les relations homosexuelles. De plus, ceux qui s’identifient comme LGBTQIA+ pourraient également être emprisonnés pendant trois à cinq ans.

L’ambassadrice des États-Unis, Virginia Palmer, a critiqué le projet de loi, le qualifiant de discriminatoire. Elle a également exprimé ses préoccupations quant à l’impact potentiel sur les investisseurs étrangers. Cependant, les dirigeants religieux du Ghana ont rétorqué qu’il n’y avait rien de discriminatoire dans le projet de loi et ont insisté sur le fait que chaque pays devrait être guidé par ses propres valeurs culturelles et aspirations.

Au Ghana, le projet de loi a également suscité des critiques. Des organisations de défense des droits de l’homme et des chercheurs ont suggéré que le projet de loi pourrait éroder les progrès réalisés dans la lutte contre le VIH et le SIDA et qu’il pourrait miner les droits fondamentaux de la communauté LGBTQ+. Malgré ces critiques, le projet de loi a franchi plusieurs étapes du processus législatif et est en passe d’être adopté.

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