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17% des gameurs seraient LGBTQ+

17% des gameurs seraient LGBTQ+
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17% des gameurs seraient LGBTQ+

Présence LGBTQ+ parmi les Joueurs

Selon une récente analyse réalisée par GLAAD, l’organisation américaine promouvant les droits des LGBTQ+ dans les médias, environ 17% des joueurs s’identifient comme appartenant à la communauté LGBTQ+, surnommés « gaymers ». Cette statistique surprend étant donné la réputation traditionnellement hétéronormative, misogyne et sexiste de l’industrie du jeu vidéo. Néanmoins, le secteur évolue progressivement vers une plus grande inclusivité, bien qu’il reste des obstacles significatifs.

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Cyberharcèlement et Évasion Numérique

Une part importante des joueurs LGBTQ+ a rapporté avoir été victime de cyberharcèlement. Malgré cela, les jeux vidéo offrent à beaucoup au sein de cette communauté un refuge permettant d’explorer des identités et des mondes où ils peuvent échapper aux préjudices du monde réel. Ceci est particulièrement pertinent dans les régions adoptant des lois hostiles aux droits LGBTQ+, comme certains états américains. Les jeux vidéo deviennent ainsi un espace d’expression plus libre pour 75% des personnes queer vivant dans ces zones.

Représentation et Acceptation dans les Jeux

Malgré la présence de personnages emblématiques LGBTQ+ comme Ellie de « The Last of Us », le manque de diversité et de représentation demeure un problème. Peu de jeux intègrent des personnages queer, et ceux qui le font, comme « Overwatch » de Blizzard, restent exceptionnels. Des initiatives pour une plus grande inclusion se heurtent souvent à des réactions homophobes, comme l’a montré la campagne contre « Horizon Forbidden West » de Sony, affectant la réception et la valorisation des œuvres impliquées.

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Impact sur l’Industrie et Perspectives

L’étude de GLAAD souligne un déséquilibre : moins de 2% des jeux vidéo représentent des personnages ou des thématiques LGBTQ+, une proportion bien inférieure à celle des joueurs appartenant à cette communauté. Cette sous-représentation et les réactions négatives freinent les studios de jeux vidéo dans leur volonté d’inclure des personnages queer, malgré le potentiel économique énorme de l’industrie, générant plus de revenus annuels que le secteur cinématographique.

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