Aller au contenu
Accueil » Wicked – Partie II : Pourquoi ce film est déjà culte pour la communauté LGBTQ+ ?

Wicked – Partie II : Pourquoi ce film est déjà culte pour la communauté LGBTQ+ ?

Wicked – Partie II
Rate this post

Wicked – Partie II : Pourquoi ce film est déjà culte pour la communauté LGBTQ+ ?

Dans l’imaginaire pop, certaines œuvres dépassent largement leur statut de simple divertissement. Wicked, avant même l’arrivée de sa deuxième partie au cinéma, fait partie de ces objets culturels devenus des repères essentiels pour la communauté LGBTQ+. Des comédies musicales de Broadway aux réseaux sociaux queer, Glinda et Elphaba sont devenues des icônes intemporelles, porteuses d’un imaginaire fait d’altérité, de résilience, de sororité et d’émancipation.

🔥 Suggestion exclusive

Découvrez les Meilleurs Films LGBTQ+ en Streaming Gratuit

Accès immédiat à une sélection de films LGBTQ+ populaires, rares et introuvables ailleurs. 100% gratuit · Aucun compte requis · Chargement rapide.

👉 Voir le catalogue maintenant
Contenu mis à jour quotidiennement.

Avec Wicked – Partie II, cette dynamique se renforce encore davantage. Le film ravive une lecture queer déjà ancienne, mais désormais assumée par une nouvelle génération pour qui sorcières, marginalité et pouvoirs incompris sont des symboles profondément politiques.


✨ 1. Wicked, une œuvre queer-coded depuis ses origines

Bien que Wicked ne soit pas officiellement une histoire LGBT, son queer-coding est évident :

  • Deux héroïnes en marge, rejetées parce qu’elles ne correspondent pas aux attentes de leur société.
  • Un lien intense et intime entre Elphaba et Glinda, qui dépasse largement l’amitié classique.
  • La différence érigée en force, avec des thèmes comme l’identité, la stigmatisation, la transformation, l’acceptation.

Dans l’histoire queer, les “monstres” et les “sorcières” représentent souvent les personnes considérées comme “autres” — exactement comme Elphaba, jugée dangereuse simplement parce qu’elle est différente.

Ce symbole a toujours été capital pour la communauté LGBTQ+.


💚 2. Elphaba, icône queer malgré elle

Elphaba concentre tout ce que la culture queer aime sublimer :

  • elle est différente,
  • elle est rejetée,
  • elle est surveillée,
  • on lui dit qu’elle doit se cacher,
  • et malgré tout, elle s’élève — littéralement — pour revendiquer son existence.

Sa célèbre montée dans Defying Gravity est devenue, chez les fans LGBTQ+, l’un des instants les plus symboliques de “coming out artistique”.
Une métaphore puissante : s’autoriser à être soi, même si le monde n’est pas prêt.


💖 3. Glinda et la dimension queer de la “bimbo empowerment”

Glinda, souvent caricaturée comme la blonde superficielle, est en réalité l’un des personnages préférés des fans queer :

  • Elle joue avec les codes féminins sans s’en excuser.
  • Elle assume sa brillance, son excentricité, son esthétique pastel.
  • Elle incarne une forme de camp, très appréciée dans la culture gay.
  • Et surtout : sa relation avec Elphaba est l’un des duos féminins les plus analysés comme romantiques non avoués de Broadway.

Glinda, c’est le pouvoir queer de la transformation et du self-love.


🧚 4. Une relation Elphaba / Glinda que les fans queer lisent comme un “couple non-dit”

La relation des deux héroïnes n’est pas écrite comme une histoire d’amour…
Pourtant :

  • Elles ont une dynamique de “enemies to friends to soulmates”.
  • Leur intimité émotionnelle est centrale.
  • Elles vivent un arc narratif qui ressemble davantage à un amour impossible qu’à une simple amitié.

C’est pour cela que la fandom lesbienne et queer adore les analyser comme un “ship canon mais pas officiel”.
Et Wicked – Partie II amplifie cette lecture avec des scènes plus intenses, plus émotionnelles, plus ambiguës.

5. Une œuvre profondément camp, avec des codes chers à la culture gay

Wicked reprend certains codes historiques du camp :

  • exagération,
  • esthétique flamboyante,
  • jeux de lumière puissants,
  • tenues spectaculaires,
  • émotions grandiloquentes.

Le “camp”, au cœur de la culture gay depuis Susan Sontag et les drag shows, transforme le kitsch en art.
Et Wicked – Partie II s’inscrit parfaitement dans cette tradition.


Lire aussi : Cinéma : 15 films LGBT+ à Découvrir


🎭 6. Un héritier direct du Magicien d’Oz, film fondateur de la culture LGBT

Il faut le rappeler :

Wicked est un préquel du Magicien d’Oz, l’un des piliers de la culture gay depuis les années 50.

Dorothy était une icône queer.
Elphaba et Glinda le deviennent pour une nouvelle génération.

Le lien est naturel :
sorcières + marginalité + amitié féminine intense + esthétique camp = ADN queer.


🌈 7. Wicked – Partie II, un film qui résonne avec les enjeux LGBTQ+ actuels

Dans un contexte où les droits LGBTQ+ sont débattus dans de nombreux pays, l’histoire de Wicked rappelle :

  • que la différence n’est pas une menace,
  • que la société stigmatise encore celles et ceux qui ne rentrent pas dans la norme,
  • que la solidarité entre personnes marginalisées est cruciale,
  • que s’assumer peut être un acte politique.

Defying Gravity, en 2025, sonne comme un hymne queer moderne.


💬 Conclusion : Wicked n’est pas un film LGBT… mais c’est un film profondément queer

Même sans personnages explicitement LGBTQ+, Wicked – Partie II parle de nous :
de nos identités, de nos luttes, de nos blessures, de nos gloires, de nos transformations et de notre façon de briller malgré un monde hostile.

C’est la raison pour laquelle le film est déjà un phénomène dans la communauté LGBTQIA+ :
il touche à la fois l’intime, l’esthétique, l’émotion et la culture.