Montpellier Mairie Plainte Actes Homophobes
Une vague de stupeur face à des actes ciblés
À Montpellier, la consternation domine après une série d’actes homophobes perpétrés par un groupuscule d’extrême droite, visant des représentations publiques en soutien à la communauté LGBTQIA+. Plusieurs lieux ont été ciblés, notamment l’esplanade de la gare Sud de France, où une fresque aux couleurs arc-en-ciel a été recouverte d’un tag « Stop woke », relayé sur les réseaux sociaux. Le message, clairement hostile, a ensuite été recouvert par une inscription en réponse : « Vive l’amour ».
La municipalité réagit et saisit la justice
Face à ces dégradations, la mairie de Montpellier a fermement condamné ces actions, les qualifiant d’attaques contre les valeurs républicaines et d’atteintes à des biens publics. L’équipe municipale a officiellement déposé plainte pour dégradation. « Ce n’est pas acceptable », a affirmé la Ville dans un communiqué, rappelant son engagement en faveur de l’égalité et de la lutte contre toutes les formes de discrimination.
Une dénonciation politique de l’extrême droite
Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse (PS), a directement pointé la responsabilité de l’extrême droite dans ces actions. « L’extrême droite veut être rétrograde, réactionnaire, et j’invite chacun à ne pas être dupe de ces groupuscules qui cherchent à prospérer politiquement et qui n’hésitent pas à utiliser la violence », a-t-il déclaré. Il a également rappelé que cette violence ciblée a pour objectif explicite de nuire à la communauté homosexuelle, soulignant son caractère intolérable.
Plainte sera déposée dès ce matin pour dégradation du bien commun contre ce groupuscule d’extrême-droite qui s’en prend au drapeau arc-en-ciel 🏳️🌈.
— Michaël Delafosse – Maire de Montpellier (@MDelafosse) November 24, 2025
Leur intolérance et leur haine de l’autre doivent trouver une fermeté totale. https://t.co/WfoztsRj5Y
Des actes qui se multiplient ailleurs en France
Pour Olivier Vaillé, président de l’association « Fierté Montpellier Pride », ces actions ne sont malheureusement pas isolées. « Il y a eu des dégradations dans d’autres villes, comme Rennes, Nantes ou Paris. On n’est pas forcément étonné que cela soit la cible de personnes qui prônent la haine identitaire », a-t-il confié, tout en exprimant son inquiétude face à la normalisation de ces comportements dans un climat politique tendu.
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Une hausse préoccupante des actes homophobes
Les chiffres du ministère de l’Intérieur confirment une tendance inquiétante : les actes anti-LGBT ont connu une augmentation de 5 % à l’échelle nationale en 2024 par rapport à l’année précédente. Une progression qui alarme les associations de défense des droits LGBTQIA+ et renforce leur appel à une mobilisation citoyenne et politique plus forte contre toutes les formes de haine.
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