Lexique du Polyamour
Dans l’univers des relations non exclusives, le vocabulaire évolue, s’enrichit et interroge les repères traditionnels de l’engagement. De la polyamour à l’anarchie relationnelle, chaque terme cristallise une aspiration différente : liberté de cœur, éthique du consentement, reconfiguration des liens. À travers ce lexique, les personnes curieuses ou concernées découvrent une pluralité de concepts partageant un même socle : l’importance de l’authenticité et du respect mutuel. Le langage du polyamour n’est pas qu’affaire de mode ou de transgression. Il propose d’autres manières d’envisager la fidélité, la jalousie ou l’indépendance. Ainsi, comprendre ces termes, c’est ouvrir la porte à une réflexion sur la manière dont chaque individu souhaite vivre ses amours. Entre théories et vécus, ce glossaire reflète la richesse d’un champ en constante évolution, embarquant dans le sillage du désir, souvent à contre-courant des attendus sociaux. À l’heure où la diversité relationnelle se fait plus visible, savoir nommer ces expériences favorise l’inclusion, l’éducation et la bienveillance. Ce panorama, loin d’être figé, invite lecteurs et lectrices à déconstruire les évidences pour ouvrir sur de nouveaux horizons émotionnels, culturels et éthiques.
En bref :
- Éclairage complet et nuancé sur le vocabulaire essentiel du polyamour et des relations non exclusives.
- Distinctions claires entre polyamour, amour libre, anarchie relationnelle et autres pratiques.
- Exploration des dynamiques de polycule, métamour, triade ou polyfidélité.
- Analyse des enjeux émotionnels spécifiques : compersion, gestion de la jalousie, énergie de la nouvelle relation.
- Focus sur la diversité des identités relationnelles (mono, poly, solo poly) et des termes engagés (pacte relationnel, transparence, consentement éclairé).
- Place du polyamour face à la normativité (mononorme, monogamie en série), et ouverture sur les débats critiques internes (polyfake).
Lexique polyamour : définitions et concepts clés
| Terme | Définition principale | Nuance ou exemple |
|---|---|---|
| Polyamour (polyamory) | Relations amoureuses multiples assumées, honnêtes et éthiques | Impliquent souvent communication, consentement et engagement émotionnel |
| Métamour (metamour) | Partenaire de son/sa partenaire, sans lien amoureux direct | Marie sort avec Alex ; Alex est en couple avec Lila. Marie et Lila sont métamours. |
| Triade (throuple) | Trois personnes impliquées dans une même relation interconnectée | Peuvent tous être amoureux/ensemble, ou avoir des liens différents |
| Compersion | Joie éprouvée face au bonheur romantique de son/sa partenaire | Sentiment opposé à la jalousie |
| Polyfake | Usurpation ou usage tronqué du concept de polyamour | Critique sur les pratiques non éthiques présentées comme polyamoureuses |

Polyamour : définition et différences avec amour libre et non-monogamie
Le terme polyamour (polyamory) désigne la capacité ou le choix de nouer plusieurs relations amoureuses consensuelles, honnêtes et engagées, en dehors du modèle monogame. Contrairement à l’amour libre, qui privilégie la liberté sexuelle sans attache, polyamour place souvent la notion de sentiment, de construction et d’éthique au centre de chaque relation. La non-monogamie englobe différents types de relations non exclusives – des couples ouverts, à l’échangisme jusqu’au libertinage – mais toutes ne relèvent pas forcément du polyamour.
- Le polyamour implique l’accord, l’honnêteté et la transparence entre partenaires.
- Différente de la multiplicité sexuelle pure, il accorde une place clé aux émotions et à la communication.
- L’aspect “amoureux” distingue typiquement le polyamour de certains échanges relevant du simple libertinage.
Par exemple, pour Camille, polyamoureuse, il s’agit de pouvoir construire avec plusieurs partenaires des relations profondes, chacune avec ses règles et son rythme. Ce modèle contraste avec l’idée, encore prégnante, que l’exclusivité sentimentale est gage d’engagement.
Anarchie relationnelle (relationship anarchy) : vers des liens sans hiérarchie préétablie
L’anarchie relationnelle (relationship anarchy) est une philosophie qui refuse de hiérarchiser par défaut les différents liens, qu’ils soient amoureux, amicaux ou sexuels. Pour ses adeptes, chaque relation peut être pensée, négociée et définie indépendamment des scripts sociaux traditionnels. L’objectif : éviter de donner d’emblée plus de poids à la dimension de couple ou à l’exclusivité romantique.
- Chacun.e choisit la forme, l’intensité et les règles de ses liens, sans présupposé.
- Il n’existe pas de “relation principale” par principe, contrairement au modèle polyamoureux à hiérarchie.
L’anarchie relationnelle invite à remettre en cause l’idée que seule la relation amoureuse mérite attention ou engagement. Elle inspire de nombreux polyamoureux en quête d’alternatives souples et sur-mesure.
Polycule : structure et dynamiques relationnelles entre partenaires
Le mot polycule (polycule) désigne la constellation de relations interconnectées autour de personnes polyamoureuses. Un polycule peut se limiter à trois personne, ou bien composer un réseau complexe où chaque lien a sa couleur propre (amitié, amour, complicité sexuelle, etc).
- Dans un polycule, chaque individu peut être en relation directe ou indirecte avec un ou plusieurs membres.
- L’ambiance, les dynamiques et les degrés d’attachement varient considérablement d’un polycule à l’autre.
Par exemple, Clara a deux partenaires, chacun de ces partenaires ayant d’autres partenaires eux-mêmes. Chacun doit naviguer entre plusieurs émotions et besoins tout en veillant à la clarté des engagements et à la fluidité de la communication.
Triade, quatuor, V : principaux types de configurations polyamoureuses
Les configurations polyamoureuses sont diverses et souvent désignées par des termes géométriques. Une triade (throuple en anglais) regroupe trois personnes engagées ensemble de manière plus ou moins symétrique. Un “V” représente une personne en lien avec deux partenaires distincts, mais entre lesquels il n’existe pas de relation directe. Le quatuor implique quatre individus, éventuellement en liens croisés ou tous rassemblés dans une même relation.
- Triade : toutes les personnes ont une relation réciproque.
- V : le « pivot » est relié à deux partenaires séparés.
- Quatuor : chaque membre peut être lié à tous ou seulement à certains, selon les choix du groupe.
Chaque configuration engage un équilibre spécifique, avec des défis émotionnels et logistiques à anticiper, de la gestion du temps à celle de la jalousie.
| Terme | Description |
|---|---|
| Triade | 3 personnes en lien amoureux commun, souvent symétrique |
| V | 1 pivot et 2 partenaires, sans lien direct entre eux |
| Quatuor | 4 personnes, parfois en réseau “en carré” ou “en losange” |
Pivot : rôle central et particularités dans une dynamique polyamoureuse
Le pivot désigne la personne centrale d’une configuration en V : elle entretient une relation indépendante avec deux autres individus qui ne sont pas partenaires l’un de l’autre. Ce rôle implique souvent des enjeux de communication accrus, de gestion du temps, et une vigilance particulière envers les besoins de chaque partenaire afin d’éviter les déséquilibres.
- Le pivot n’est pas un leader, mais un point de connexion essentiel au sein d’un V.
- Sa position nécessite de jongler entre les attentes, l’intimité et la logistique relationnelle.
Exemple concret : Chris est le pivot d’un V formé avec Sam et Alex, qui ne sont pas eux-mêmes en relation. Chaque membre peut vivre une expérience singulière, ce qui rend le dialogue central.
Métaamour (metamour) : comprendre la relation avec le ou la partenaire de son partenaire
Un métaamour est la personne avec laquelle on partage un.e partenaire commun.e, sans être soi-même en relation amoureuse ou sexuelle avec elle. L’attitude envers ses métaamours varie selon l’histoire et la structure de chaque polycule : cela va de l’amitié, à la simple coexistence cordiale, voire à l’indifférence bienveillante.
- L’apprentissage de la cohabitation émotionnelle et la gestion de la jalousie sont des enjeux fréquents entre métaamours.
- Parfois, des rituels ou des échanges permettent d’harmoniser la communication dans le groupe.
Dans les relations polyamoureuses, l’acceptation des métaamours favorise l’équilibre collectif et permet à chacun de se sentir reconnu et sécurisé.
Solo poly : l’indépendance relationnelle dans le polyamour
Le ou la solo poly (solo polyamorous) cultive une indépendance relationnelle affirmée, choisissant de nouer plusieurs liens tout en conservant son autonomie résidentielle, financière ou émotionnelle. Cette approche refuse la “dissolution” dans le couple ou le foyer et encourage la prise de décisions orientées vers soi.
- Souvent, le ou la solo poly espace ses rencontres amoureuses et valorise la pluralité de ses activités hors relation sentimentale.
- Cette démarche correspond au souhait d’éviter la hiérarchie traditionnelle.
Pour Mathilde, solo poly engagée, il est crucial de définir ses frontières et de questionner la place du “couple” comme modèle unique de réussite relationnelle.
Polyfidélité : engagement exclusif au sein d’un groupe fermé
La polyfidélité s’apparente à un engagement romantique et/ou sexuel exclusif partagé entre plusieurs personnes, à l’intérieur d’un groupe fermé – par exemple une triade ou un quatuor. Chaque membre s’accorde à ne pas ajouter de nouveau partenaire sans consentement collectif.
- La polyfidélité réinvente la notion d’engagement exclusif, tout en élargissant la définition du couple.
- Les personnes concernées vivent tous les aspects d’une relation basée sur la confiance et la co-responsabilité.
Ce modèle plaît à celles et ceux qui souhaitent combiner stabilité, sécurité et polyamour sans s’enfermer dans la binarité du couple.
Hiérarchie relationnelle : relations primaires, secondaires et leur signification
La hiérarchie relationnelle est un modèle qui distingue des “relations primaires”, souvent prioritaires – par exemple conjoint·e, vie commune ou partage de projets – par rapport à des “relations secondaires” ou “tertiaires”, moins engageantes structurellement. Ce dispositif vise à clarifier les attentes, mais peut susciter débat quant à la légitimité d’une telle distinction.
- Les relations primaires impliquent généralement plus d’investissement ou d’intimité concrète.
- Certains praticiens du polyamour préfèrent abolir toute hiérarchie, valorisant chaque lien pour sa spécificité.
L’essentiel demeure la capacité à questionner et à réajuster ces catégories au fil de l’évolution du polycule ou du contexte de vie.
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Compersion : ressentir de la joie pour le bonheur amoureux de son ou sa partenaire
La compersion est ce sentiment de joie sincère éprouvé lorsque la personne que l’on aime construit un bonheur amoureux avec quelqu’un d’autre. Cette émotion, parfois comparée à l’altruisme amoureux, s’oppose à la jalousie et participe d’une culture du polyamour axée sur la générosité, la confiance et la bienveillance.
- Il s’agit d’un ressenti qui ne “remplace” pas la jalousie mais qui peut la compléter ou l’atténuer.
- La compersion se cultive par la communication, les petits gestes rassurants et le respect des rythmes de chacun·e.
Cet état d’esprit, valorisé dans la communauté polyamoureuse, favorise l’harmonie et un véritable soutien émotionnel mutuel au sein des relations multiples.
Jalousie : gestion des émotions dans les relations polyamoureuses
La jalousie, souvent présentée comme l’ennemie du polyamour, est abordée ici comme une émotion normale, à comprendre et à gérer collectivement. Les personnes polyamoureuses ne sont pas dépourvues de jalousie ; elles apprennent à analyser ses causes (peurs, insécurités, manque de clarté) et à dialoguer afin de la traverser.
- L’écoute, le recentrage sur ses besoins et la normalisation de la jalousie aident à la surmonter.
- Des outils spécifiques existent : journal émotionnel, médiation, pactes adaptatifs.
Transformer la jalousie, c’est d’abord se donner le droit de ressentir, puis d’agir en confiance et solidarité.
Énergie de la nouvelle relation (New Relationship Energy – NRE)
On désigne par énergie de la nouvelle relation (New Relationship Energy, NRE) cette exaltation euphorisante du tout début d’une relation, caractérisée par la passion, l’idéalisation et le désir de découverte. Si cette phase dynamise la vie affective, elle peut également créer des tensions ou des déséquilibres avec les autres partenaires déjà présents dans un polycule.
- L’intensité de la NRE nécessite du recul afin d’éviter l’injustice ou la négligence relationnelle.
- La reconnaissance explicite de cette énergie aide à renforcer les liens “anciens”.
La gestion de la NRE constitue pour beaucoup un apprentissage jamais pleinement achevé, au cœur de la pratique du polyamour.
Consentement éclairé : fondement éthique central du polyamour
Le consentement éclairé est la condition indispensable à tout engagement polyamoureux. Chacun·e doit pouvoir s’impliquer librement dans une relation, en disposant de toutes les informations pertinentes et en l’absence de pression. Ce principe protège l’autonomie de chaque personne et limite le risque de manipulations ou de frustrations.
- Le consentement concerne non seulement le début mais aussi l’évolution de chaque relation.
- Il implique honnêteté, transparence et droit au retrait sans justification.
Rappeler sans relâche l’importance du consentement contribue à la qualité et à l’intégrité du polyamour.
Pacte relationnel (relationship agreement) : fixer les bases ensemble
Le pacte relationnel est un accord, souvent écrit mais pas systématiquement, négocié entre partenaires afin de structurer la relation, énoncer les attentes, les limites et les éventuels droits/devoirs. Ce cadre peut prévoir des règles d’ouverture, des modalités de communication, ou des protocoles en cas de conflits.
- Les pactes sont évolutifs : révisables à mesure que la situation ou les besoins changent.
- Ils favorisent la sécurité affective et la prévention des non-dits.
Ce processus, vivant, encourage à traiter la relation comme un terrain d’expérimentation respectueux et construit.
Transparence et honnêteté : piliers de la communication polyamoureuse
La transparence et l’honnêteté sont des conditions majeures de la réussite des relations non exclusives. Elles favorisent la confiance, la co-construction des repères et l’anticipation des conflits. Loin de l’idéal d’une absence totale de secret, il s’agit ici de viser l’authenticité dans l’expression des besoins, des désirs et des difficultés.
- La vulnérabilité partagée peut renforcer l’attachement, en rendant chacun acteur de la relation.
- La rétention d’information, même partielle, peut cristalliser la défiance.
Cet effort constant de sincérité est unanimement salué dans la communauté polyamoureuse.
Polyacceptant·e : personnes ouvertes à des relations avec des polyamoureux·ses
Les polyacceptant·es sont des personnes qui, sans s’identifier elles-mêmes comme polyamoureuses, acceptent l’idée de se lier ou de nouer une relation avec quelqu’un qui pratique le polyamour. Leur ouverture, leur curiosité et leur absence de jugement sont des atouts précieux pour bâtir des relations mixtes où chacun peut exprimer ses préférences.
- La polyacceptation n’implique pas forcément d’adhérer soi-même au modèle.
- Elle concerne aussi bien l’amitié que la sphère intime ou amoureuse.
Ce positionnement favorise l’inclusion et la diversité au sein des polycules et des réseaux sociaux élargis.
Orientation relationnelle : mono, poly, polysexuel·le et autres identités
Un ou une mono est attaché·e à l’exclusivité romantique et/ou sexuelle, tandis qu’un·e poly revendique la capacité d’aimer ou de désirer plusieurs personnes. Le terme polysexuel·le décrit plus spécifiquement la multiplicité des partenaires sexuels, indépendamment de l’attachement amoureux.
- L’orientation relationnelle est souvent évolutive et propre à chaque histoire.
- Les pratiques ne coïncident pas toujours avec l’identité revendiquée (certains “mono” peuvent explorer ponctuellement le polyamour, et inversement).
L’apparition de ces labels favorise la reconnaissance des nuances et l’autonomie dans le choix de ses engagements.
Libertinage, candaulisme, triolisme : nuances avec le polyamour
Le libertinage évoque la recherche de plaisirs sexuels pluriels, souvent déliés de l’attachement amoureux. Le candaulisme désigne, quant à lui, une pratique fondée sur l’excitation d’exposer son ou sa partenaire à d’autres partenaires. Le triolisme renvoie plus particulièrement à la participation simultanée de trois personnes lors d’un acte sexuel.
- Ces termes décrivent des dynamiques érotiques, parfois croisées avec le polyamour mais distinctes de la multiplicité des liens affectifs durables.
- Le libertinage peut exister au sein ou en marge de la pratique polyamoureuse.
Cette diversité aide à sortir des amalgames réducteurs et à reconnaître l’importance de l’intention et du contrat relationnel dans chaque expérience.
Polyfake : critique des usages du terme « polyamour »
Le terme polyfake s’adresse à ceux qui revendiquent le polyamour sans respecter ses principes fondamentaux d’éthique, de consentement ou de sincérité. Il dénonce les usages abusifs ou l’instrumentalisation du mot pour légitimer infidélités ou comportements opportunistes.
- La critique “polyfake” vise à préserver l’intégrité du concept et à protéger la communauté.
- Ces débats internes montrent combien le polyamour n’est pas un simple “laisser-faire”, mais une pratique exigeante et codifiée.
Ce regard critique invite à une vigilance sur le sens, la cohérence et l’authenticité de chaque engagement relationnel.
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Mononorme : norme sociale et culturelle autour de la monogamie
La mononorme est l’ensemble des normes, attentes et injonctions sociétales valorisant la monogamie comme modèle dominant, naturel, voire unique. Elle façonne les représentations populaires, les lois et les scénarios amoureux mis en avant par la culture.
- La mononorme contribue à la stigmatisation ou à l’effacement des autres formes de relations.
- Le polyamour et l’anarchie relationnelle participent de la critique ou du “décalage” face à cette norme dominante.
Nommer la mononorme, c’est s’autoriser à penser autrement l’amour, l’engagement et la création des liens.
Monogamie et monogamie en série : comprendre leur place face au polyamour
La monogamie correspond à la pratique de la fidélité à une seule personne à la fois, tandis que la monogamie en série décrit la succession d’relations exclusives, chacune vécue comme la seule “vraie” histoire jusqu’à sa terminaison.
- Ces modèles coexistent avec le polyamour sans s’y opposer forcément.
- La réflexion sur la monogamie permet de mieux cerner ses aspirations et de les articuler à d’autres choix relationnels.
L’enjeu est moins de hiérarchiser les formes de relation que de reconnaître leur diversité.
Éthique relationnelle : diversité et respect de toutes les pratiques
L’éthique relationnelle est la recherche de vérité, de bénéfice réciproque, et de respect dans toutes les formes d’engagement sentimental, qu’il s’agisse de polyamour, de monogamie ou d’anarchie relationnelle. Elle repose sur le consentement, l’information éclairée, la non-violence et la reconnaissance de la pluralité des désirs.
- Ce concept transcende les modèles figés pour privilégier l’écoute, la révision critique des automatismes et la co-construction de règles adaptées à chaque contexte.
- L’éthique relationnelle nourrit la créativité et la responsabilité affective au sein du couple comme au sein du polycule.
En 2025, la pédagogie de l’éthique relationnelle s’impose peu à peu comme un nouveau langage pour tou·te·s celles et ceux qui souhaitent aimer autrement, sans renier leur besoin de justice, de sécurité et de bonheur partagé.
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