les avantages et les inconvénients de faire son coming out LGBT LGBTQIA+
les avantages et les inconvénients de faire son coming out LGBT LGBTQIA+
Quels sont les avantages et les inconvénients de faire son coming out lgbt ?
Le coming out est un processus qui peut être à la fois positif et négatif. Pour ceux qui choisissent de faire leur coming-out en tant que gay, lesbienne, bisexuel ou transgenre, cela peut entraîner un sentiment de soulagement ou d’excitation. Les inconvénients du coming out sont la peur d’être rejeté par les amis et la famille. Faire son coming-out peut également entraîner du harcèlement verbal de la part d’inconnus.
Pourquoi faire son coming out?
Une chose est sûre: il n’y a aucune oligation à faire son coming out. Par contre on en tire eaucoup de énéfices. Lorsque l’on a accepté son homosexualité on a aussi envie que nos proches le sachent et l’acceptent aussi. Il faut garder en tête que les personnes qui nous aiment souhaitent nous voir heureux avant tout!
Voici un échantillon des onnes raisons de faire son coming out:
Ne plus faire semlant de s’intéresser au sexe opposé;
Pouvoir sortir avec son amoureux(se) son conjoint;
Avoir plus d’estime de soi;
Être accepté tel que l’on est;
Contriuer à changer la vision de la société sur l’homosexualité.
Attention à ne pas le faire pour de mauvaises raisons:
Exprimer son ressentiment et régler ses comptes avec sa famille;
Partir en guerre contre les homophobes leur prouver qu’ils devraient être plus tolérants.
C’est signe qu’on est peut être pas prêts à annoncer son homosexualité et on pourrait se faire du mal à soi même en voulant “blesser” l’autre ou lui faire payer des événements passés.
Les raisons principales qui m’ont poussé à sauter le pas? Pouvoir être moi même et trouver le bonheur entouré de personnes qui m’aiment pour qui je suis réellement.
A qui faire son coming out?
Une personne à la fois ou petit groupe de personnes.
Mes premiers coming out étaient tous à une personne à la fois, histoire de réduire la charge émotionnelle: à un de mes meilleurs amis, à ma soeur, à des amis. Celui de mes parents, je l’ai fait aux deux en même temps (STRIKE!!!!!!!). Au boulot, j’ai fait plusieurs coming outs dont deux en petit groupe.
Le premier avec deux collègues de mon service qui avaient je pense déjà un doute sur ma sexualité. On m’a demandé si j’avais une copine et j’en ai profité pour faire mon coming out et c’est passé comme une lettre à la poste.
Le deuxième c’était aussi avec des collègues, d’un autre service. On devait être presque 10 à déjeuner dans une salle de réunion. On en est venu à discuter d’un achat immobilier que j’avais fait avec mon conjoint. Lorsque j’ai dit que j’avais acheté avec mon copain, il y a eu un silence, des regards, comme un léger choc pour certains, surtout pour les mecs présents. Heureusement, une collègue a assez vite interrompu le silence de mort en me posant d’autres questions sur l’achat immo. Au final, ça libère et les relations sont plus sincères.
Aux Amis homos
Se tourner vers des amis homos est un bon moyen pour obtenir le soutien et réconfort de personnes qui ont vécu la même chose, sont passées par les mêmes épreuves et se sont posées les mêmes questions. Ça permet de réduire sa peur et sa culpabilité.
Quand j’ai réellement pris conscience de mon homosexualité, je n’avais pas d’amis homos dans mon entourage, enfin, qui assumaient leur sexualité. Heu-reu-se-ment il y a Find… euh pardon Forum oui oui les forums!!!!!!! C’est un formidable moyen de faire son coming out virtuel et anonyme, à une communauté à l’écoute qui ne vous jugera pas (même si ça démange certains de vous critiquer, ils seront vites réprimandés par les autres membres, croyez-moi), c’est un bon outil pour entrer en contact avec des membres de la communauté LGBT pour échanger et partager ses expériences, bonnes et mauvaises.
Ça donne du courage de savoir qu’on est pas seuls et que d’autres l’ont fait et ont réussi leur coming out et en plus dans des circonstances parfois bien plus délicates que les nôtres!!
Aux Amis hétéros
C’est une étape un chouya plus difficile :-D. La réaction est souvent un choc et c’est un peu la confusion surtout lorsqu’on se connaît depuis longtemps. Certains le savent peut être déjà et par respect pour notre silence ne nous en parlent pas: merci à eux! À l’opposé, j’ai souvenir d’un soi-disant “ami” qui m’avait fait plusieurs allusions sur les homos en présence de ma copine de l’époque alors que je n’avais pas encore réellement accepté ma sexualité.
Dans certains cas, on a un peu l’impression d’être face à une logique “j’aime pas les homos, mais toi je t’aime bien” euhhhhh. C’est déjà une base on dira, peut être que la vision évoluera avec le temps 🙂 Et au pire c’est le rejet pur et simple. ET bien ceux-là, tant pis pour eux: qui peut souhaiter avoir des amis qui vous apprécient que si vous n’êtes pas vous-même? Si on a suffisamment d’amour propre, on n’a plus besoin de l’approbation des autres pour être en paix avec soi-même.
À la famille
On va crescendo dans la difficulté, en particulier avec les parents. Pour eux, c’est leur rôle de parent qui est remis en cause s’ils ne l’ont pas vu venir ou ont été aveugles aux signes.
Ça signifie faire le deuil du projet de gendre ou de bru qu’ils avaient mûri pour leur progéniture depuis plus d’une dizaine d’année. Et surtout le désir de petit enfant !
Du fait de la distance avec ma famille, j’ai dû faire mon coming out à ma soeur par téléphone. Entendre ses larmes à plusieurs milliers de kilomètres de là m’ont beaucoup touchés, j’aurais voulu être présent à ces côtés. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle j’ai attendu de pouvoir le faire de vive voix à mes parents.
À vos collègues
Tout comme les hétéros ne parlent pas de leur vie privée à toute la boîte, les LGBT n’ont AUCUNE obligation d’en parler. On peut choisir de le dire à certains collègues seulement. C’est le choix que j’ai fait. Je le dis au boulot qu’à quelques personnes.
C’est étrange comme certains se sentent lésés lorsqu’ils l’apprennent par des bruits de couloir (Mais il/elle m’a rien dit à moi!!) et viennent vous voir comme pour vous soutirer sournoisement des infos sur votre vie privée voire vous faire faire un petit coming out en passant. Perso, je trouve ça à mourir de rire. Vu ce que certains font avec le peu de choses qu’ils pensent savoir, ça ne donne pas envie de partager plus qu’un bonjour, bonsoir avec eux.
À la société et au monde
Et pourquoi pas à tout le monde? C’est le choix que font certaines personnes en s’assumant sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Youtube. Ça peut aussi passer par participer à la gaypride. Je n’y ai pas encore participé!! J’avais jusqu’ici sans doute un blocage avec la notion de “gaypride”. Mais mon petit doigt me dit que ça ne saurait tarder, je me suis déjà renseigner sur la prochaine dans ma ville hihihi.
Et puis s’assumer aux yeux du monde, c’est tout simplement vivre sa vie ouvertement et librement: se tenir par la main, se faire un bisous sur le quai de la gare avant de se séparer.
Mine de rien, ce sont des attitudes tout à fait banales mais qui ne sont pas interprétées comme telles ni par les autres, ni par soi-même parfois. C’est encore aujourd’hui un acte militant que d’être bras dessus bras dessous en se baladant dans la rue.
Bon alors, est-ce qu’on est prêt à le faire?
Vos motivations: concrètes et personnelles
Pour le savoir, il faut déjà faire le point sur ces motivations. On peut commencer à lister ses propres motivations comme par exemple:
- Relation plus honnête avec ma famille;
- Gros poids en moins sur les épaules;
- Moins de stress inutile à chercher à cacher une partie de soi même.
Mais tout ça n’est pas très concret, on reste assez vague finalement et ça ne suffit pas pour réellement se motiver!! Il faut réellement ressentir les choses, visualiser dans le détails les avantages de passer à l’action et d’enfin faire son coming out. Quels vont être les effets bénéfiques sur soi même, sur nos relations avec les autres, sur notre vie?
Dans ce cas, un gros poids en moins sur les épaules pourrait être détaillé comme:
- Je me sens soulagé de ne plus avoir à prétendre que je suis en colocation avec un(e) ami(e) alors que je suis en couple avec lui/elle;
- Je n’ai plus à être mal à l’aise ou à éviter des sujets qui t
Evidemment, on ne vit pas dans le monde des bisounounours, d’où l’importance des étapes suivantes.
Les risques: à interpréter de manière rationnelle
Pour évaluer de manière la plus objective possible les risques qu’il peut y avoir à faire son coming out, il faut déjà mettre les choses à plat et savoir clairement ce qu’on redoute et si la gravité du danger est réelle ou fantasmée.
Les risques varient en fonction du contexte:
- Relation détériorée avec ses amis;
- Être rejeté par ses frères et soeurs;
- Se retrouver sans ressources , abandonné par ses parents;
- etc.
exagérer les risques. Et cest peut-être pour cette raison que jai réprimé mon homosexualité pendant de nomreuses années.
Pour réduire sa perception du risque un exercice intéressant consiste à lister les arguments qui confirment ce risque ET les arguments qui à linverse le réduisent. Et cela pour chaque risque identifié. Pour ce faire il vous suffit dune feuille de papier ou dun fichier Word et de former deux colonnes comme indiqué dans le taleau ci-dessous.