Condamnation militant Génération Z propos homophobes
Une décision judiciaire sans équivoque
La cour d’appel de Bordeaux a maintenu la condamnation d’un jeune militant du mouvement Génération Z, proche d’Éric Zemmour, pour des propos homophobes tenus lors de la Marche des fiertés en 2022. L’avocat d’une des parties civiles, Me Thibault Laforcade, a souligné auprès d’Ici Gironde (ex-France Bleu) que la décision était justifiée, déclarant : « Quand on se hisse sur un toit et qu’on profère un certain nombre d’injures à caractère homophobe, on n’est plus dans le cadre de la liberté d’expression. »
Des injures publiques et un acte de vandalisme
D’après la radio locale, le jeune homme, alors membre du mouvement d’extrême droite Génération Z, s’était posté sur le toit de la maison éco-citoyenne et avait lancé des insultes à l’aide d’un mégaphone en direction des participants de la Pride, criant notamment : « On encule LGBT ». Bien qu’il ait nié les faits tout en revendiquant sa liberté d’expression, la justice l’a condamné en première instance à une amende de 1.000 euros ainsi qu’au versement de 100 euros à chacune des onze parties civiles. Cette peine a été confirmée en appel.
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Réparation du passage piéton arc-en-ciel
En plus de cette condamnation pour propos homophobes, le militant a également été reconnu coupable d’avoir vandalisé un passage piéton aux couleurs arc-en-ciel en le repeignant en bleu-blanc-rouge la veille de l’événement. Selon Radio France, il devra verser 2.300 euros pour couvrir les frais de remise en état du marquage.